316L

La nuance 316L est un acier inoxydable austénitique contenant du chrome, du nickel et du molybdène, avec une teneur réduite en carbone. Elle offre une excellente résistance à la corrosion, y compris en milieux chlorés, acides ou humides, ainsi qu'une très bonne tenue en température et une grande aptitude à la soudure.

C’est l’inox de choix pour les industries chimiques, pharmaceutiques, agroalimentaires, médicales, et marines.

Désignations de la nuance 316L

Composition chimique de la nuance 316L

Propriétés mécaniques de la nuance 316L

Le 316L est un acier inoxydable austénitique offrant une excellente résistance à la corrosion, notamment en milieux acides et chlorés. Il est couramment utilisé dans les industries chimique, alimentaire et pharmaceutique.

Sa soudabilité est aisée avec les procédés TIG et MIG, sans nécessiter de traitement thermique post-soudage. Toutefois, il est sensible à la fissuration à chaud et nécessite une préparation de surface rigoureuse avant soudage.

Applications industrielles de la nuance 316L

Le 316L est incontournable dans les secteurs où la corrosion, l'hygiène ou la résistance thermique sont critiques :

• Industrie pharmaceutique : cuves, réacteurs, lignes de process stériles

• Agroalimentaire : équipements en contact direct avec les aliments ou boissons

• Marine et offshore : pièces exposées à l’eau salée ou brume saline

• Chimie : tuyauteries et cuves pour acides, bases, solvants

• Dispositifs médicaux : implants, instruments chirurgicaux

• Énergie : échangeurs thermiques, condensateurs, collecteurs vapeur

FAQ – Nuance 316L

316L ou 304L : quelle différence ?

La principale différence réside dans la présence de molybdène dans le 316L (2 à 2,5 %). Cet élément renforce nettement la résistance à la corrosion dans les environnements agressifs, notamment en présence de chlorures (eau salée, produits chimiques, atmosphères industrielles) ou d’acides faibles comme l’acide acétique.

Le 304L, plus économique, convient aux usages standards mais atteint ses limites dans les milieux fortement corrosifs.

Peut-on souder le 316L sans risque de corrosion intergranulaire ?

Oui. Grâce à sa faible teneur en carbone (< 0,03 %), le 316L est parfaitement soudable sans traitement thermique post-soudure.

Il limite la précipitation de carbures de chrome, évitant ainsi la corrosion intergranulaire dans la zone affectée thermiquement.

Est-ce un acier magnétique ?

Non, pas à l’état recuit. Le 316L est amagnétique par nature, ce qui en fait un bon choix pour des environnements sensibles électromagnétiquement.

Cependant, après un formage à froid (pliage, roulage…), un léger magnétisme peut apparaître à cause de l’écrouissage.

Existe-t-il une version plus résistante ?

Oui. Le 316Ti, stabilisé au titane, améliore la résistance à la corrosion à haute température et lors de cycles thermiques fréquents. Le 316LN, enrichi en azote, augmente la limite d’élasticité et la résistance à la fissuration, tout en conservant une bonne aptitude à la soudure.

Ces variantes sont privilégiées pour l’industrie chimique, l’agroalimentaire haute température ou les installations pharmaceutiques exigeantes.

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